Le braconnage n'est plus vu simplement comme un problème lié à la gestion de la faune ; mais désormais, il représente « une problématique sécuritaire et économique ». C’est donc pour lutter contre le braconnage intensif, lutter contre l’exploitation illégale d’autres ressources naturelles et de lutter contre le vol des ivoires dans les lieux de stockage que le Général de Brigade, par ailleurs ministre des Eaux et Forêts, Maurice Ntossui Allogo a procédé le jeudi 2 mai 2024, au lancement des travaux de construction de la « Maison de l’ivoire ».

Financé par l’Agence française de développement (AFD) via le mécanisme de reconversion de la dette entre le Gabon et la France, la construction de ce nouvel édifice se fera sur le site du ministère des Eaux et Forêts, le bâtiment est qualifié de haute sécurité par les techniciens de l’entreprise G.I.E.B.I et comprendra des magasins et des salles de stockage. Avec ce bâtiment le Gabon n’aura plus à incinérer les ivoires saisis.

La création de la maison de l’ivoire : un symbole de richesse

Hormis son rôle de lutter contre le braconnage, la création de la maison de l’ivoire peut être vue comme un symbole de richesse ou de statut social dans certaines cultures, mais il est crucial de considérer les implications éthiques et légales. L’utilisation de l’ivoire d’espèces menacées peut contribuer à la disparition de ces animaux. Il est donc préférable d’opter pour des matériaux durable et respectueux de l’environnement pour la construction. D’ailleurs, au Gabon, la maison de l’ivoire est Présenté comme « un bâtiment de haute sécurité » totalement construit en béton armé.

L'ivoire, matériau tant convoité !

L'éléphant est l'un des derniers grands mammifères de notre Planète. Intelligent, bien adapté à son milieu, nous devons le protéger car il est encore chassé pour son ivoire. L’éléphant est un animal touchant, qui reste présent dans l’imaginaire de l’Homme depuis ses premières apparitions, sous le nom de mammouth. On sait depuis plusieurs années qu'il faut sauver les éléphants et des mesures de protection de la population ont été prises, en Afrique par exemple. On sait également que le braconnage des éléphants sévit toujours et que le trafic d'ivoire perdure.

Le Gabon abrite environ 50% de la population d’éléphants d’Afrique centrale sur un territoire aujourd’hui qui représente un couvert forestier de 88%. Mais malheureusement ces populations d’éléphants sont braconnées de manière vraiment intensive.

Si tout se passe conformément au délai fixé à l’entreprise GIEEBI, adjudicataire du marché, la maison de l’ivoire ouvrira ses portes courant novembre ou décembre prochain.

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